Les 3 chats du cimetière de Charonne : Wanda, Grisou et Philémon
En février 2024, alors que je me promenais dans ce 20e arrondissement de Paris que je connais très mal, j’ai découvert un endroit merveilleux pour qui aime les lieux bucoliques et les chats. Voici donc la fabuleuse histoire des 3 chats du cimetière de Charonne ! Attention, roman-photo !
Le cimetière de Charonne
C’est en m’aventurant rue Saint-Blaise, après avoir quitté le tumultueux boulevard Davout, que je suis tombé, totalement par hasard, sur l’église Saint-Germain de Charonne puis sur ce cimetière attenant. Pour tout savoir sur celui-ci, je vous renvoie à sa fiche Wikipédia.
Car même si son histoire est passionnante, ce qui nous intéresse ici avant tout, ce sont bien entendu les chats !
Grisou, Philémon et Wanda
Le premier habitant du cimetière que j’ai rencontré, c’est Philémon. Un gros patapouf (je pense qu’il pèse facilement 9 kilos, voire plus) absolument adorable. Je suis allé m’asseoir sur le banc à côté de lui et après 1 mn, il est venu s’installer sur mes genoux. Philémon est un vrai ventre sur pattes (aux sens propre et figuré, d’ailleurs). J’ai pu m’en apercevoir lorsque les dames qui viennent le nourrir tous les jours (et plusieurs fois par jour) sont arrivées !
Le deuxième matou n’était pas très loin : juste en face de moi, il faisait une bonne sieste sur les genoux d’une de ses bienfaitrices, Vanessa. Qui, tous les jours, vient passer 1h à 1h30 pour le dorloter (oui, spécialement lui : c’est son chouchou !). Grisou, environ 15 ans, est le premier arrivé ici. Il a ensuite été rejoint par Wanda et Philémon, avec lequel ce n’est pas le grand amour. Vanessa m’a confié que parfois, des coups de pattes étaient échangés entre les deux mâles.
Quant à Wanda, la jolie petite panthère noire, c’est une grande timide. Elle reste toujours à l’écart et se laisse peu approcher (bon, vous noterez que ce qui vaut pour le commun des mortels ne me concerne pas, moi le grand ami des chats : j’ai pu non seulement l’approcher mais aussi la caresser… non mais !)
La petite communauté du cimetière
Et donc, j’ai longtemps discuté avec Vanessa. Puis avec plusieurs dames qui sont arrivées au fur et à mesure. J’avais vraiment l’impression d’être sur la place d’un petit village, où tout le monde se connaît et converse volontiers. Très agréable !
C’est qu’une véritable petite communauté s’est formée autour de Philémon, Grisou et Wanda : ces dames se relaient, se concertent pour les heures de visite – chacune apporte sa pierre à l’édifice. Et Dieu sait qu’elles s’en occupent bien : j’avais été initialement surpris que des chats libres soient si bien portants et j’ai vite compris pourquoi !
Ah, quel dommage que je n’habite pas dans le quartier : à coup sûr, moi aussi j’y passerais tous les jours !
Un clin d’oeil pour finir : 2 jours après cette rencontre, j’ai cherché sur Google si l’on y parlait de nos 3 matous… et oui ! Ce sont de véritables célébrités locales ! Et j’ai notamment trouvé cet article rédigé par un étudiant en journalisme en décembre 2021 (et que je vous incite vivement à lire). Article dans lequel, comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessous, le cimetière de Charonne où « le chat est roi ». Quelle coïncidence ! Nous étions faits pour nous rencontrer.
Au cimetière de Charonne, le chat est roi !
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