Les risques pour un chat au printemps

Les chats aiment profiter de l’arrivée du printemps pour passer de longues heures à l’extérieur pour lézarder ou explorer. C’est à la question « quels sont les dangers pour mon chat au  printemps? » que nous allons tenter de répondre.

Les parasites : le premier risque pour le chat au printemps.

Chez les chats, les parasites peuvent être internes ou externes. Il est important de protéger son compagnon toute l’année contre les parasites. Une vigilance accrue est nécessaire au printemps.

En effet, c’est la période de reproduction des parasites externes. Tiques et puces sont les plus fréquemment rencontrés. En ce qui concerne les vers, les sorties étant multipliées, nos félins ont plus d’occasions de chasser ou de manger des aliments infestés.

Comment protéger mon chat contre les puces, tiques et vers ?

  • En maintenant une hygiène irréprochable du lieu de vie.
  • En lui fournissant une alimentation adaptée : les viandes crues favorisent le développement des vers.
  • Grâce à l’utilisation régulière de produits antiparasitaires en prévention. Les produits vendus par votre vétérinaire sont plus efficaces et sûrs pour la santé de votre animal que ceux vendus par la grande distribution. Proscrivez les produits contenant de la perméthrine, une molécule souvent utilisée dans les produits domestiques de type « barrière anti insectes » et qui est à l’origine de nombreuses intoxications. Enfin, bien que nous soyons nombreux à être tentés de recourir à des solutions naturelles, l’utilisation des huiles essentielles est également à proscrire. Le seul ingrédient naturel qui puisse être utilisé sur les chats en prévention des parasites externes est la terre de diatomée.
  • En inspectant régulièrement son poil et son sous-poil pour repérer rapidement d’éventuelles tiques ou puces et mettre en place rapidement le traitement adapté.

chat roux qui se gratte - chemin de terre

 

Comment traiter mon chat contre les puces, les vers et les tiques ?

  • Les antiparasitaires efficaces contre les puces et les tiques sons disponibles sous différentes formes (colliers, pipettes, comprimés, shampoings, sprays). La durée d’efficacité est variable d’un produit à l’autre. C’est avec votre vétérinaire que vous devez définir la forme qui correspond à votre animal.
  • Retirer une tique de votre animal demande une attention toute particulière et un outil spécifique. Muni d’un crochet tire-tique, vous devez faire tourner lentement la tique comme si vous la dévissiez, afin de vous assurer que la tête (qui est plantée dans la peau de l’animal) se retire elle aussi. Désinfectez la zone à la fin de l’opération.
  • Les vermifuges sont des antiparasitaires internes qui peuvent se présenter sous la forme d’une pipette, d’un comprimé ou de pâte orale. Ce type de traitement doit être adapté à l’âge et au poids du chat.
  • Pour les puces et les vers, il faut également traiter l’environnement de vie de l’animal (lieux de passage et de couchage, litières, tissus…). Il faut aspirer les surfaces et laver en machine ce qui peut l’être. des antiparasitaires pour les surfaces et les tissus sont disponibles sous forme de sprays. Le fogger antipuce est un fumigène qui permet l’éradication des puces et de leurs larves dans l’habitation. Des consignes strictes de sécurité sont à respecter lors de l’utilisation de ces produits. Renseignez vous auprès de votre vétérinaire.

Les plantes toxiques : quels risques pour les chats au printemps ?

Voici l’article que nous avions précédemment consacré aux plantes toxiques pour les chats.

La liste est longue et c’est pourquoi nous n’allons pas la reprendre ici ! Allons voir ensemble quels sont les symptômes d’intoxication les plus fréquents. Nous verrons également les moyens de protéger votre chat. Nous évoquerons enfin la conduite à tenir en cas d’ingestion d’une plante toxique.

L’apparition brutale d’une salivation accrue, de diarrhées et/ou de vomissements est un signe qui doit toujours alerter sur une éventuelle intoxication. Mais les effets d’un empoisonnement chez le chat peuvent aussi être d’ordre neurologique avec les symptômes observables tels que le manque d’équilibre, les difficultés respiratoires, les pupilles dilatées (mydriase), un manque d’énergie (apathie), une coloration des urines plus foncée qu’habituellement (voire verte ou bleue suivant l’agent toxique !).

Pour protéger votre chat contre l’ingestion de plantes toxiques, vous avez la responsabilité de vous renseigner avant de faire pousser de nouvelles plantes chez vous ou dans votre jardin.

Si votre chat déclenche l’un des symptômes cités ci-dessus, vous devez consulter votre vétérinaire le plus rapidement possible. En attendant la consultation, vous devez mettre votre animal à la diète (jeun complet), le placer dans un endroit ventilé et veiller à ce que sa température reste stable. Vous pouvez au besoin le réchauffer (bouillotte par exemple) ou le rafraichir (en l’humidifiant). Identifiez la plante responsable de l’intoxication si vous le pouvez, c’est une information qui sera utile à votre vétérinaire.

La mue du printemps : l’entretien pour limiter les risques

La mue est un phénomène naturel. Elle intervient deux fois par an : le chat perd une plus grande quantité de poils qu’habituellement. Cette mue est nécessaire à la bonne santé de son pelage. Un brossage régulier préviendra la formation des nœuds pour les chats à poils longs et l’ingestion massive de poils morts. Avalés en trop grande quantité, ils constituent un réel danger pour la santé des chats. En effet, leur accumulation dans l’intestin donne lieu à la formation de trichobézoards qui peuvent mener à l’occlusion intestinale. Outre le brossage, vous pouvez donner à votre animal de la pâte au malt afin de favoriser la digestion des poils morts.

vous souhaitez vous aussi profiter du printemps pour vous évader quelques jours? Faites appel à nos petsitters pour prendre soin de vos chats adorés, découvrez nos différentes formules adaptées aux besoins de vos chats !

 

 

Retour en haut